Article de blogue
Dans le cadre la Semaine de la santé mentale du 1er au 7 mai, l’ASTNO aimerait mettre à l’honneur Karen Brown, gestionnaire des services de santé mentale. Karen raconte son parcours professionnel dans le milieu médical et rappelle l’importance de la santé mentale et du bien-être.
Karen est arrivée aux TNO en 1993 pour travailler dans le domaine des dépendances et de la santé mentale. « En 1994, j’ai été engagée comme conseillère en soins à la jeunesse en établissement dans le cadre d’un projet pilote des services de lutte contre les dépendances dans le Nord pour les jeunes aux prises avec des problèmes de consommation d’inhalants. Après le projet, j’ai travaillé pour quelques compagnies aériennes dans la région avant de retravailler avec cette clientèle au centre Tree of Peace puis comme coordonnatrice auprès des enfants, des adolescents et des familles de la Première Nation des Dénés Yellowknives. »
« En 2004, j’ai commencé mon parcours pour devenir infirmière autorisée, et en 2008, j’ai obtenu un baccalauréat en soins infirmiers avec distinction de l’Université de Victoria. J’ai commencé ma carrière la même année en psychiatrie et j’ai occupé divers postes d’infirmière depuis. Je suis maintenant revenue à mes premières amours dans mon poste actuel de gestionnaire des services de santé mentale à l’Hôpital territorial Stanton. »
« Je suis fortement déterminée à aider les gens à atteindre leur plein potentiel et à soutenir les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale ou de dépendance. Être infirmière en santé mentale, ça nous force à prendre conscience que malgré “l’absence de plâtres, de cicatrices ou de points de suture ou de blessure évidente sur imagerie, la rareté des preuves physiques d’un trouble mental, pour les personnes qui en souffrent, le mal-être et l’épuisement sont graves et lourds à porter” (Emily Saunders, thérapeute conjugale et familiale autorisée). »
Karen croit en l’importance de la santé et du bien-être psychologiques et d’un soutien adéquat au quotidien comme au travail. « La santé mentale, il faut en parler, que ce soit pour sensibiliser les gens ou éliminer les tabous. Lorsqu’une personne sombre, il faut l’aider à rallumer l’étincelle. »
Fervente défenseure de l’équilibre travail-vie personnelle, Karen se réserve toujours du temps de loisir et de l’espace pour se ressourcer avec ses proches afin d’être en mesure de prendre soin des autres d’une façon respectueuse pour tous. « Je suis choyée d’avoir fait de Yellowknife mon lieu de vie, tant sur le plan professionnel que personnel. Sur ce territoire ancestral, je commence chaque journée avec l’humilité et la gratitude d’apprendre, de grandir et de vivre. »