Pleins feux sur le personnel : Allyson Arychuk, infirmière praticienne en soins primaires

Article de blogue

L’ASTNO est heureuse de mettre à l’honneur Allyson Arychuk, infirmière praticienne en soins primaires à Yellowknife.

Allyson est née et a grandi à l’Île-du-Prince-Édouard, où elle a obtenu un baccalauréat en sciences infirmières à l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard pour devenir infirmière autorisée. Après ses études, elle travaille pendant deux ans au service des naissances du centre de santé IWK, à Halifax. Puis, en 2011, elle vient s’installer à Yellowknife pour un à deux ans, croyait-elle. Quatorze ans plus tard, elle s’y sent pleinement chez elle.

« J’aime le Nord pour sa culture et sa grande beauté. Cet endroit m’émerveille constamment et me rappelle à quel point nous sommes chanceux d’y vivre », nous confie-t-elle.

Voici ce qui a conduit Allyson vers une carrière en soins infirmiers : un réel intérêt pour les soins de santé, la rencontre entre la science et les relations humaines, ainsi que la stabilité de la profession.

« J’aime travailler avec les gens, les aider à atteindre leurs objectifs de santé et à répondre à leurs préoccupations », ajoute Allyson.

Alors qu’elle travaillait comme infirmière autorisée, Allyson a ressenti le besoin d’élargir son champ d’exercice et de poursuivre ses études. En devenant infirmière praticienne, elle souhaitait éliminer certains obstacles auxquels les gens sont confrontés dans le système de santé, notamment l’accès aux soins. Allyson a obtenu en 2022 sa maîtrise en sciences infirmières (spécialisation infirmière praticienne) à l’Université de la Saskatchewan. Elle travaille maintenant comme infirmière praticienne en soins primaires. Elle peut donc poser des diagnostics, prescrire des médicaments, demander des examens diagnostiques et orienter les patients vers des spécialistes.

Allyson croit que l’un des plus grands défis auxquels nous faisons face actuellement dans le Nord, comme ailleurs au Canada, est l’accès aux soins de santé.

« Aux TNO, de nombreux postes de médecin ne sont pas pourvus. Seulement 17 % à 18 % d’entre eux choisissent de travailler en région rurale ou éloignée. D’où l’importance d’embaucher des infirmières praticiennes pour pallier cette pénurie. Je souhaiterais que nous en embauchions davantage », explique-t-elle.

Je crois que l’objectif pour toutes les personnes qui travaillent dans le système est le même : offrir des soins de grande qualité malgré des ressources limitées. »

Allyson souligne que devenir infirmière praticienne demande beaucoup de travail, il faut réaliser quatre années d’études pour obtenir un diplôme de premier cycle en soins infirmiers, acquérir plusieurs années d’expérience, s’inscrire à un programme de formation d’infirmiers praticiens et obtenir une maîtrise en soins infirmiers. Elle est convaincue que sa profession peut améliorer de façon positive et concrète l’accès aux soins de santé dans les collectivités.

« J’aime le travail d’infirmière praticienne, et j’apprécie tous les débouchés qui nous sont offerts dans le domaine de la santé, explique Allyson. Je sais que le système n’est pas parfait, mais c’est un privilège de pouvoir aider et soigner les membres de ma collectivité. »

En dehors de ses heures de travail, Allyson aime passer du temps en famille, faire de l’artisanat, marcher, faire de la randonnée, faire du ski de fond, aller au centre d’entraînement physique et exploiter sa propre entreprise.

« J’aime vivre dans une petite ville. À Yellowknife, nous disposons de tout ce dont nous avons besoin, nous pouvons nous déplacer rapidement partout dans la ville, et l’esprit communautaire qui y règne est très particulier, mentionne-t-elle. Ce sont des choses que l’on trouve difficilement ailleurs. »